Vite comme ça
2016
Hier, fin octobre, avec ce fameux coup de téléphone m’annonçant ma “retenure de candidature”… Vite comme ça! Ça passe vite de même, trois mois.
Ceci est mon dernier article ici, et quel beau privilège d’avoir la possibilité de vous jaser tout le long de ce défi avec mes hauts, mes bas et mon fabuleux milieu qui rapetisse tout doucement sous ce maillot jaune que j’ai appris à aimer.
L’aventure qui, dès le départ, me causa un grand vertige digne d’un saut en parachute (ce qui n’arrivera jamais, à part si l’avion brûle, pis encore…) et des battements de cœur à la mesure des efforts fournis pour finir par devenir des battements de coeur d’une relation heureuse et saine entre moi, le gym et ses habitants. Ma première rencontre avec ce lieu ensoleillé et ses machines aux formes curieuses, les ballons, les planchettes, les tapis et enfin les gens. Voir les gens qui s’occupent des gens à se sentir mieux, participer à améliorer l’état de leur santé.
Octobre, novembre et décembre ne sont jamais mes meilleurs mois de l’année ; c’est ainsi depuis des lunes. C’est un temps de bilan, de bas (de laine aussi, vous me direz), un temps où je pense trop ; l’entraînement m’aide justement à dépenser. Le trop. En plus de me faire garder l’humeur égale, j’ai comme, en bonus, le cadeau de voir mes vêtements s’agrandir en même temps que mon sourire. Ça en dit long.
Le gym m’a offert ma propre petite lumière de Noël dans le fond de mon coeur et je me donne la possibilité de la faire briller à l’année en m’octroyant (hmm hmm, checkez l’synonyme de fou – y’avait comme 15 fois le mot « offrir ») un abonnement en 2017. Je vais aussi m’offrir un chandail pas jaune, mais peut-être vert, pour faire repartir le char humain dans un élan de mieux-être encore. Genre vert espoir. Je vais garder le jaune, le remettre même, parfois, en souvenir de cette madame de 50 ans qui a dit “WHY NOT!” à l’entraînement.
Hey! Une madame de 50 ans qui se lève mieux le matin, qui dort mieux la nuit et qui, depuis trois mois, arrive à pas trop s’envoler haut dans ses constructions de bonheur et à pas trop s’enterrer dans ses bas creux d’un simple moment malheureux. Garder l’équilibre. Apprendre à surfer sur les vagues de la vie en faisant bouger les vagues de son accordéon.
Merci! Merci Amélie, merci aux proprios du Momentum, Christian et Stéphane, qui sont très gentils, et à tout le personnel aussi. Merci aux autres gilets jaunes, vous m’avez beaucoup inspirée durant les trois derniers mois. Merci Francine, ancienne classmate à ma mère qui bouge encore comme si elle avait 20 ans. Merci l’Agence Secrète, Andréanne et Tommy. Merci Rythme FM, Charles, Isabelle, d’être capables de me faire jaser le matin, avec mes raquettes parkées à la porte du studio. Je vais redire merci à Amélie : il faut aimer les gens pour faire ce job. Tu m’as donné le goût de m’occuper de moi à long terme. Merci à vous tous pour les encouragements, sur la rue, dans le vestiaire, en salle et sur mon Facebook.
Et bougez! Faites des marches, des petites courses, du vélo, des classes en groupe, bougez à la maison, placez ça dans votre calendrier et allez bouger! Je vous souhaite un beau temps des Fêtes.
Emballez-vous de bonheur, d’amour et de santé; c’est l’essentiel.
De la santé et du vroom,
– Manon xx