Pousse, mais pousse égal
2016
Guess who’s back?
Jusqu’à maintenant, le plan se déroule bien et j’ai toujours pas skippé de séance (et j’en ai pas l’intention, pour ceux qui me redouteraient). J’en suis déjà à huit fois; dont trois, tout seul comme un grand. J’ai entamé mon programme lentement, mais sûrement. J’tenais à bien apprivoiser les appareils, assurer ma posture et bien assimiler les mouvements de base avant de me prendre pour John Matrix – quoique c’est pas vraiment l’objectif non plus (no offense Arnold). On parle donc de charges plus légères pour une meilleure mobilité et une augmentation progressive au fur et à mesure que le programme rentre. C’est même rendu que j’fly des 10 lb. On parle ici d’une augmentation non négligeable de 20% de la charge depuis mon dernier texte, quand même. Woot!
Non, mais sérieusement j’suis très content des progrès que j’fais depuis le début. Les premières fois, après un quinze minutes de tapis, j’avais le cœur qui claquait presque à 200. Déjà, après deux-trois séances, j’me suis habitué à l’exercice. Je respire et bouge mieux, sans trop compter les tours virtuels qui clignotent sur le panneau de l’appareil. Mon rythme cardiaque ralentit et se stabilise déjà bien, même en ayant augmenté progressivement l’effort d’une fois à l’autre. Pour le même effort, et même plus, j’ai réduit ma fréquence d’un bon 15 bpm. C’est très encourageant pour la suite.
Question de corriger une petite instabilité aux genoux (j’ai vraiment les genoux par en dedans), je fais des séries de squats avec un élastique attaché autour des jambes pour ajouter de la résistance et me forcer à élargir un peu le mouvement. Combiné aux séries de leg press, ça tue. C’est pas long que j’ai les jambes en feu et que la sueur me perle le long du nez. La dernière série fait mal à partir de la huitième répétition, mais je réussis quand même à tougher jusqu’à quinze. Deux fois sur trois, Marylee est là pour m’encourager – et ça marche! À ma dernière séance en solo, j’ai même réussi à reproduire un bon niveau d’intensité juste en sachant les moments où elle a l’habitude de me coacher/encourager. Grave Maker, Trapped Under Ice et Madball ont aussi été là pour m’accompagner. Parce qu’après un entraineur, y a rien qui fait la job comme une bonne playlist hardcore qui te crie : « aweye, t’es pas game! »
Les dernières séances ont augmenté en intensité et j’adore ça. Mais attention de vouloir en faire trop, trop vite. Comme la fois où j’ai poussé un peu trop fort pour la forme que j’avais – ça doit déjà faire deux ans de ça. J’avais mal dormi, plus ou moins bien mangé… Résultat : un couloir qui se rétrécit étrangement en une porte floue, que je réussis à pousser, lourdement, pour finalement m’installer sur le banc de vestiaire le plus sécurisant au monde. [Black out]
J’étais trop bien. Confortable. J’pense même que j’ai eu le temps de faire un p’tit rêve avant d’entendre l’écho des voix du vestiaire me revenir : « Ça va? T’as perdu connaissance! T’es-tu cogné la tête? » Un bon head rush, probablement combiné à un petit malaise hypoglycémique, m’a allongé sur le tapis du vestiaire. Les enfants, c’est important de bien déjeuner! À moins de vouloir finir votre séance d’entrainement à vomir du Powerade, accoté sur une poubelle à l’entrée du gym. D’ailleurs, merci à Stéphane de m’avoir épaulé lors de cette épreuve, quelque peu humiliante. Leçon apprise et retenue.
Bref, là j’suis dans ma petite léthargie de fin de semaine et j’ai déjà hâte d’aller me dépenser. C’est un peu long trois jours de break – logistique familiale oblige –, mais j’reste positif : « I got that PMA! »
– DL