Pédaler mon objectif – Leçon #1
2016
Ça y est !
Voilà, la première séance avec Julie, mon entraîneuse, c’était ce matin. Un matin dédié à ma passion, le vélo et à tout ce qui peut m’aider à développer ma performance.
D’abord ce matin à 6h00, le mercure flirtait les 10 degrés. Un 12 octobre! Tu ne veux pas manquer ça, une telle température! Alors, avec mon partenaire, on s’est fait un 35 km au lever du jour. Enfin, sous les étoiles plutôt, car j’ai fermé ma lampe de guidon vers 7h15, après une heure de sortie.
Julie me prend en charge à 10h. «Bonne nouvelle!», lui dis-je en arrivant. J’ai roulé ce matin sans compter et je me suis joint à une groupe de spinners hier soir, ici au Momentum. Et j’ai tout donné!
«Et les intervalles, les intervalles?», me dit-elle.
«Euh quoi, je sais pas, euh oui, on en a fait en spinning hier soir», que je lui répond.
Julie me regarde.
«Écoute Michel, les intervalles, c’est toute la différence sur un entraînement! Trente minutes en mode sprint, arrêt, re-sprint en position debout, nouvelle pause, etc. Ça double l’efficacité de ton entraînement!»
C’est donc dire qu’une heure (quelque soit l’heure!) de vélo sur route et trente minutes en spinning apportent le même résultat. Je suis impressionné. D’autant plus que je n’avais pas une si bonne impression du spinning avant d’y goûter.
«T’as mangé avant d’arriver ici?», me demande Julie. Bon, je lui répond que j’ai avalé une toute, toute petite galette juste avant d’entrer au gym… sur le ton d’un kid qui vient de se faire attraper la main dans la jarre à biscuits.
Elle me dit : «Il faut choisir pour notre corps. Ou bien tu le soumets à l’effort, ou tu lui demandes de digérer. Mais ne lui demande pas de faire les deux en même temps».
Noté, chef!
Puis le tour du gym se fait en discutant du physique un peu particulier des coureurs cyclistes, tout en tentant de corriger certaines de mes postures acquises au fil du temps. Toujours en patience et en humour, la Julie.
Quoi, l’heure est finie?